- copieur
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• 1863; de copier1 ♦ Scol. Élève qui copie sur ses camarades ou sur ses livres de classe. ⇒ tricheur. — Par ext. Personne qui copie (servilement).2 ♦ N. m. Photocopieur. Un copieur couleur.⊗ HOM. Copieuse (copieux).copieur, eusen. (et adj.) Celui, celle qui copie frauduleusement.⇒COPIEUR, EUSE, subst. et adj.I.— SubstantifA.— [En parlant d'une pers.] Celui, celle qui copie :• 1. ... il arrivait que des phrases entières se faisaient remarquer par leur absence, d'autres privées de leurs incidentes (restées en route, celles-ci, évaporées en la mémoire du copieur au même instant qu'absorbées), semblaient de distraites personnes venues au bal sans faux-cols, ...COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 5e tabl., 1, p. 168.— Élève qui reproduit frauduleusement des documents, ou le travail d'un autre élève.B.— [En parlant d'un instrument] Machine à reproduire les textes :• 2. Le papier carbone permet de faire disparaître des bureaux : les copies de lettres, les presses à copier ainsi que les copieurs, ...J. PETHOUD, Principes mod. d'organ. industr. et comm., 1931, p. 187.II.— Adj. Qui copie. Il n'y a pas de génie copieur, il n'y a pas de génie servile (MALRAUX, Conquér., 1928, p. 176).Prononc. :[
], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. A. Av. 1488 coppieur « moqueur, railleur » (Sottie [...] des coppieurs et lardeurs ds Recueil Trepperel, les sotties, éd. E. Droz, VIII) — 1532, Ch. de Bourdigné ds HUG.; repris en 1863 copieur (LITTRÉ), avec la mention ,,très peu usité`` — 1929, Lar. 20e. B. 1. 1884 « celui qui copie servilement (l'œuvre d'un autre) » (ADELINE, Lex. termes d'art), attest. isolée; 1970 (ROB. Suppl.); 2. [1926 en Suisse romande « élève qui copie » (PIERREH.)]; 1953 en France (ROB.). Dér. de copier; suff. -eur2. Au sens A, coppieur est dér. de cop(p)ier au sens de « contrefaire par moquerie », d'abord propre à l'Anjou, attesté en m. fr. (av. 1488, Recueil Trepperel, loc. cit. — 1892, GUÉRIN); cf. de même cop(p)ieux subst. « moqueur, railleur » (1534, RABELAIS, Gargantua, éd. Calder-Screech, XXIII, p. 161) — 1617, D'Aubigné ds HUG.; ,,vieux`` ds FUR. 1690-BESCH. 1845, repris par LITTRÉ sous la forme copieur, cf. supra A). Fréq. abs. littér. :2. Bbg. GOUG. Lang. pop. 1929, p. 138. — LEW. 1960, p. 135, 156.
copieur, euse [kɔpjœʀ, øz] n. et adj.ÉTYM. 1863; coppieur, av. 1488; de copier.❖———I N. (1884).1 (Sens général). Personne qui copie.♦ (1926). Élève qui triche en classe, qui copie sur ses camarades ou sur ses livres de classe.2 (1966, in Gilbert). Machine permettant de reproduire des documents. ⇒ aussi Photocopieur. || Copieur électrostatique.➪ tableau Noms de machines.———II Adj. Rare. Qui copie. — REM. Le fém., homonyme du fém. de copieux, ne peut guère être employé.❖COMP. Électrocopieur.
Encyclopédie Universelle. 2012.